Dans le labyrinthe des souvenirs,
Se cache un mal sournois, invisible.
Alzheimer, un nom redouté, cruel,
Un voleur de mémoires, un duel.
Chaque jour, un fragment s’efface.
Le visage familier devient étranger,
Le fil du temps se déchire, éphémère.
Les noms, les lieux, les instants précieux,
Disparaissent dans l’abîme silencieuse.
Pourtant, dans l’ombre, une lumière brille,
La chaleur d’un sourire, une étincelle tranquille.
L’amour et la patience, des ancrages constants,
Soutiennent ceux qui luttent vaillamment.
La vie continue, malgré l’oubli,
Dans chaque rire, chaque regard réjoui.
L’âme perd peut-être, mais elle trouve encore,
La beauté de l’instant, l’amour qui explore.
Alzheimer, une ombre sur l’horizon,
Dans l’obscurité, des étoiles brillent toujours,
Et la mémoire de l’amour dure pour toujours.